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LE THEATRE D'AZILIS

LE THEATRE D'AZILIS
  • " On dit souvent que la vie est une scène de théâtre. Mais de toute évidence la pièce n'a pas été répétée et les comédiens ne connaissent pas leur texte. Voilà peut-être pourquoi on a du mal à définir si c'est une tragédie ou une comédie ... "
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LE THEATRE D'AZILIS
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2 mai 2008

Bilan

Je me rend compte petit à petit de l'inutilité flagrante de cette année passée à Aix. Rien de ce que j'avais escompté ne s'est déroulé, pas d'effervescence théâtrale, pas ou peu d'amis. Rien de palpitant et pourtant, peut-être le principal est en train d'arriver devant mes yeux : Une putain de conscience de ce qu'est la vie. J'ai passé un palier, je m'en rend compte, sans avoir pourtant rien fait ou presque. Sans rien faire de particulier, j'avance petit à petit, me construit sans en avoir l'air, découvre peu à peu qui je suis. Des choses qui changent, d'autres qui paraissent immuables : ma timidité et par là mon manque d'ouverture, contre lesquels je sais être capable de lutter, si je le veux. Mais mon pessimisme et ma fatalité, cette incroyable lucidité que je dois maintenant accepter comme faisant intégralement partie de moi. La sensation qu'une page est vraiment en train de se tourner : que je suis capable de vivre sans victor et que surtout, il le faut si je veux avancer par moi même et vivre la vie que je désire. Avoir mis 6 mois à assumer ma nouvelle relation et à avoir confiance en elle. Et confiance en moi. Oui mais seulement voilà, avancer implique laisser des choses derrière soi, des choses qui ont été très importantes. Des personnes qui ont compté énormément - et continuent de compter - qu'on doit laisser partir, ou laisser derrière soi. Sans pouvoir l'accepter, car une partie de moi s'en va avec elles. Il faut pourtant se résigner et se dire que la vie c'est comme ça, des gens qui passent et qui comptent un temps, puis s'en vont et sont remplacés par d'autres ... Sauf que prendre conscience de ça, ça fait mal. Même si a priori c'est positif, puisque toutes les personnes qu'on rencontre au cours de nos vie comptent d'une manière ou d'une autre, nous aident à nous construire, nous ne sommes qu'une terre malléable, un bête morceau d'argile façonné peu à peu par différentes personnes ... mais certaines façonnent plus que d'autres, et dans un aéroport ou une gare chacune emporte une partie de moi dans ses bagages, et je dois partir, rentrer dans ma vie comme si de rien n'était, avec ces morceaux qui manquent et qu'il faudra essayer de remplacer, même si l'envie n'y est pas. Et ce goût amère dans la bouche ... cette chanson qui tourne en boucle, ce douloureux refrain de ma conscience qui répète inlassablement "la vie, c'est comme ça, parfois ça fait mal, et pourtant il faut l'accepter". Oui bien sur, autant que tu veux ... mais quand on a tendance à être nostalgique et à ne pas pouvoir jeter les vieilles choses, quand les souvenirs nous envahissent et sont présent dans chaque recoin de la ville, chaque parcelle de la maison, chaque objet même le plus infime ... comment vivre avec sa mémoire ... comment faire ?

On pleure un bon coup et on continue. Parce que de toute façon, on a pas le choix ...

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17 novembre 2007

Non je ne regrette rien

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé !

Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux !

Balayées les amours
Et tous leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien, qu'on m'a fait
Ni le mal, tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi !

Mis à part le fait que personne ne chante l'Amour mieux qu'Edith Piaf et que par conséquent je l'écoute plus que beaucoup en ce moment puisque j'ose prétendre et crier haut et fort que je suis heureuse, cette chanson me définit parfaitement à l'heure qu'il est ...
Hier soir, mon ancienne vie et ses protagonistes ont défilé devant moi d'une façon hallucinante : Concert de THC, je décide d'y emmener mon tendre animal (sachant pertinemment qu'il n'aimera pas, mais bon tant pis, je le voulais) et en attendant prend mon courage à deux mains pour lui montrer la Petite Feuille. Quatre mois que je n'y ai plus mis les pieds, et donc angoisse de retourner dans mon ancien fief, désormais que j'ai complètement changé de vie. Evidemment, qui dit Petite Feuille, dit Sophie : "t'étais où depuis trois mois ? Pourquoi t'as pas donné de nouvelles?" "Heuu ben ..... l'essentiel c'est que maintenant je sois là non ?" Etrange sensation. Cette pause dans notre relation nous as fait du bien. On est contentes de se revoir. Stupéfiant. Discutage intense. Mon tendre animal est un homme génial.

Et voilà qu'arrive, à la surprise générale, Lui, Le Traitre, Le Fourbe ! Qui n'était attendu de personne, même pas de Sophie, et encore moins de moi ... hallucination totale. Je fais un bond (et un effort !) immense en retournant dans mon passé, et voilà que le dernier bourreau de mon coeur en date (et pas un des moindres ...) décide de rappliquer à l'improviste. Discussion étrange ... on ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Mon tendre animal est un homme génial. Et voilà qu'arrivent Angie et Goliath, et même Elise ... je ne sais plus où me mettre dans ce défilé de fantômes. Nous quittons donc le manoir hanté (en thé ... mouhahaha. Hum, Perceval va te coucher au lieu de faire des jeux de mots stupides) puisque de toute manière c'est l'heure du concert. Je suis heureuse. Heureuse d'avoir tiré un trait sur tout ça. Heureuse que ma vie, ma vraie vie soit ailleurs, ce qui ne m'empêche pas de retourner jeter un oeil dans mon ancienne vie de temps à autres, pour me rendre compte que ma nouvelle vie est véritablement celle qu'il me faut, bien que ce ne soit pas tout les jours faciles dans la colocation (surtout quand on passe une semaine sans courant, sans téléphone et sans eau chaude. Hum.) Vraiment heureuse d'avoir passé un cap et d'être passée à autre choses. En général, mais sentimentalement aussi : ça fait du bien d'être avec quelqu'un qu'on aime comme une folle et qui nous le rend au centuple, sans nous faire souffrir l'ombre d'une seconde. Ca faisait longtemps, dirons-nous.

Balayées les amours
Et tous leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi !

21 octobre 2007

Nuit d'Octobre

Calme et paisibleorphee
Mon esprit se souvient
Rêvant impassible
A de langoureux lendemains

Où mon coeur impassible
Connaîtra son envie
Alors que déjà retentit
Le glas de ma vertu

Volupté funeste
A l'ombre des tombeaux
Où la lune peu modeste
Darde son pâle flambeau

Deux corps frissonant
Du désir mortifère
Deux coeurs s'enivrant
D'un plaisir adultère

Impossibles et fictifs
Leurs songes se répondent
Dans l'arbitraire naïf
D'une nuit moribonde

Fantasme inassouvi
Dont notre âme se délecte
S'embrasant dans l'esprit
Comme privé d'intellect

Le poète et sa muse
Egéries romantiques
S'enivrent et abusent
Du souvenir critique :

" Qui es-tu pâle étrangère
Qui tournoie sur les tombeaux
Apparition de velours vert
Qui m'étreint de ses assauts ?"

" J'aimerai disparaître au fin fond de la terre
Pour y anéantir le vice qui prolifère
En moi telle une lame souillée d'un sang impur
Embrasement indécent d'une vague de sulfure"

6 octobre 2007

Semaine 2

Et sinon, je deviens quoi ? Boarf ... crémaillère ce soir à minuit, car les gens peuvent pas venir avant ce qui laisse donc l'après-midi de libre à maison toulon. Semaine assez riche en évènements, je trouve :

1) La Fac : les cours finissent par devenir interessants (si, si) : Littérature comparée par une vieille prof autrichienne totalement perchée qui nous fera l'étude comparée de 3 Don Juan, et "les romans de la folie" : ultra interessant, notamment la partie sur Chrétien de Troyes avec une prof mordue de Kaamelott. Ravie d'entrer dans le cycle Arthurien. Par contre la partie Marguerite Duras un peu moins géniale ...
Un prof d'ancien français pervers : gros à la voix très douce, qui peut devenir très cassant ... je suis sûre qu'il se tape de pauvres étudiantes dans son bureau le soir ... il me met ceci dit très mal à l'aise, et pourtant d'habitude je n'arrive pas à "sentir" les gens. Il doit donc vraiment être pas net ... A part ça, il faut aussi que je ratrappe 3 ans de latin (argh) et je me suis rendu compte que cette chose atroce appellée "commentaire composé" dont le but est de disséquer un texte passionant afin de le dépouiller de toute sa saveur, et que je croyais mort et enterré avec le bac de français, a ressucité : et on a même des cours de méthodologie pour apprendre à en faire ! (re-argh). Point positif, les dissertations ont, heureusement, elles-aussi ressucité ...

2) Tobia : Ambiance, ambiance dans la coloc : Entre les lives de Led Zep et les concours de cuisine (à noter : la courgette géante farcie - 1m de long sur 50 cm de large, merci agriculture écolo de papa-maman - coupée en deux et mise telle quelle dans le four : impressionant et délicieux ; le chawarma libanais "mais heu pourquoi mon poulet se fait la malle ?", les fameux petits pois de Victor et mon Chili Con Carne (fait entièrement au feeling et meilleur que celui de maman : fierté du moment ---> qui a dit que les étudiants ne mangeaient que des pâtes ?) on a pas vraiment le temps de s'ennuyer, surtout quand on vit avec un mélange de Louis de Funès, Homer Simpson et Jimmy Page (si si, tout ça en une seule personne) . La preuve, nous n'avons encore fait aucune soirée dans bars et autres lieux sympathiques de Aix : pas besoin de sortir pour s'amuser, on a Tobia !

3) Aix : J'adore l'ambiance de cette ville, la preuve je sors toujours avec le sourire : des musiciens à chaque coin de rue - d'ailleurs, Bob Marley vit encore, il joue tous les soirs sur le cours Mirabeau -, des gens étranges, notamment "l'homme de la borne téléphonique" qui passe sa journée assis à côté d'un téléphone à écrire et qui, parfois, se sert de l'appareil, ou alors l'ancien communiste baveux qui, après nous avoir demandé fric, clopes et bavé dessus, ouvre son journal pour nous montrer une photo de sumos en nous disant très sérieusement "ils ont une plus grosse tête que Gorbatchev", et puis des boutiques qui sortent de l'ordinaire, notamment l'épicerie étrange de Tobia qui est la merveille des merveilles : des sacs énormes de riz et autres céréales où on a envie de plonger la main bien profond, des thés de tous les pays du monde, du café en grain moulu devant nos yeux - il fallait nous voir Tobia et moi en plein orgasme caféier quelques minutes plus tard dans la cuisine - des épices, des épices et encore des épices, du gingembre confit et des poires séchées et bien sur : des macrout ! ça change de ED à six heures du soir avec sa demi heure de queue à la caisse : heureusement que Mel a des problèmes de coeur, sinon j'aurais vite perdu patience ...

4) Et le meilleur pour la fin : mon psychopathe ! Tout d'abord, un petit test ludique, le test du psychopathe :

- Une jeune femme va à l'enterrement de sa mère. Elle y aperçoit un homme dont elle tombe éperdument amoureuse. Un mois après, elle tue sa soeur. Pourquoi ?

yslaire

Les personnes qualifiées de normales répondent quelque chose du genre "parce qu'elle a couché avec l'homme" etc ... tandis que quelqu'un qui pense comme un tueur répondra du tac au tac " pour le revoir", se demandant l'utilité du test, car c'est logique ...

Mon psychopathe donc, qui avant d'être qualifié de tel était un nouveau pote avec qui j'avais passé une très bonne après-midi à visiter Aix, a trouvé immédiatement la bonne réponse. Nous étions à la BU, moi en train d'essayer de rattrapper 3 ans de latin, et lui d'écrire. Je pars aux toilettes et pendant ce temps, Mélinda, nouvelle collègue arrive. Au moment où je reviens, mon psychopathe part en me donnant une lettre, Mélinda m'explique : "il est en train d'écrire un roman sur un serial killer qui laisse des lettres dans la bouche de ses cadavres. Maintenant tu peux lire. Et voici ce que je lis :

(suite au prochain épisode)

29 septembre 2007

Semaine 1

Et voilà un déménagement non seulement amorcé, mais encore effectué ! Par conséquent me voilà bon gré mal gré, poussée dans une nouvelle vie ... mais qui conserve tout de même quelques vestiges de l'ancienne ... Une installation chaotique qui commence bien entendu par le sempiternel "aaaaargh jsuis triste, je veux pas mettre ma chambre en cartons il y a plus rien dedaaaans". Traduction : difficultés à couper le cordon. Car si une grande partie de la jeunesse d'aujourd'hui n'a qu'une seule hâte, celle de quitter papa-maman "parce qu'ils me casse les couilles" dirait le jeune rebelle, ou plus simplement pour acquerir une indépendance, il se trouve que j'ai eu la chance d'avoir pour ainsi dire la plus parfaite des mères. Non pas qu'elle se la joue Bree Von De Kamp, mais tout simplement parce qu'elle est comme elle est, à savoir, n'ayons pas peur du mot, cool. Et savoir qu'elle va se retrouver seule tous les soirs de la semaines avec chats et chien devant "plus belle la vie", ça me brise un peu le coeur. Mais, hélas, c'est la vie ... comme elle doit elle-même le savoir mieux que personne.

Départ larmoyant au milieu des cartons donc, et arrivée la peur au ventre ... putain on a pas un concours demain ? Qui plus est décisif pour notre avenir ? Ah oui c'est bien ça ... Arrivée à 9h50 devant le théâtre, en mode "stressée mais sociable ... hum, tu veux faire croire ça à qui ?".Petit speech. Travail en groupe. Danse psyché. Exposition des motivations devant les autres. Plein d'autres. Miracles : Je donne tout ce que j'ai, je parle, je souris, "je m'appelle Alis, j'ai 18 ans, je viens du CNR de toulon et j'aimerai entrer dans la compagnie d'entrainement afin d'apprendre, tout simplement, avec les autres, car je pense que le théâtre est le lieu par excellence de l'échange, par conséquent j'aimerai effectuer ce travail au sein d'un groupe, avec vous, blabla". Hips, soulagement, la matinée est passée... et plutôt pas trop mal. Le temps d'avaler 1/8ème de pan bagna et de récupérer les escarpins rouges à l'appart, nous revoilà en plein coeur de l'abîme ... pour les scènes. Un défilé de jeunes gens plus doués les uns que les autres, mais après tout c'est pas grave, je m'en sors pas trop mal non plus, et le but c'est quand même de créer une troupe aux profils variés ... je reste confiante ... bon, c'est quand mon tour ? Et tout le problème est là. Mon tour ne vient pas. Ah si, finalement. Dernière sur 34 candidats. Ca ouvre des perspectives, non ? Le jury n'en peux plus, il ne demande même plus aux derniers d'interpreter leur scène autrement. Et moi au milieu de tout ça ? Je meurs de spasmes de stress et d'angoisse. J'ai eu le temps de stresser 34 fois. 34 fois mon estomac a fait des bonds de 8 mètres au son de la voix qui annonçait le numéro, jamais le mien. Par conséquent, une fois devant tout le monde, je joue à jouer et suis incapable de répondre aux attentes du prof, ni même de comprendre ce qu'il veut que je fasse. Quand le cheminement jusqu'à mon cerveau est enfin effectué, il est trop tard depuis 5 min. Je suis dehors en train de fumer une clope. 2 clopes. 3 clopes. Je sais que je suis grillée d'avance. Je lutte pour contenir mes larmes, et miraculeusement j'y arrive. Tout n'est pas perdu, dit la petite voix optimiste dans ma tête, il reste l'impro de groupe. Curieux. Depuis quand une voix optimiste parle dans ma tête ? Qui plus est aux bons moments ? Notre impro musicale à 5 comprenant danse folklorique et chanson à boire médiévale (dont l'apprentissage seul me convainc que je ne suis pas venue ici pour rien ^^) à  beau être sensationnelle, elle ne suffit bien évidemment pas à me sauver. Le jury délibère. Il rappelle des gens de temps en temps pour leur poser des questions. Dont moi. Cette petite entrevue me redonne stupidement de l'espoir. Assise autour d'une table, je suis morte d'angoisse. Intimement persuadée que je ne serais pas prise, et m'en voulant à mort d'y croire quand même, je suis incapable de parler aux gens autours de moi. Le mode "associal-basique" a repris le dessus. Un autre associal s'assied à côté de moi, et nous finissons par parler. C'est alors qu'une chose incroyable se produisit : j'ai, un nombre incalculable de fois dans ma vie, dis-crié-hurlé-murmuré-pensé, que j'avais faim. Mais jamais, ô grand jamais, il n'était arrivé qu'un kinder bueno atterisasse sur mes genoux à ce moment là qui plus est directement en provenance du sac d'un grand dadais métalleux 10 fois plus associal et antipathique que moi à qui je parlais pour la première, et probablement dernière fois de mon existence. Etrange nature humaine ... et je vous fais grâce de la fin de la soirée-nuit, comprenant l'annonce indéniable de mon échec, la déprime qui va avec, l'errance toute seule dans les rues d'aix à la recherche de l'appart (Victor étant encore au théâtre, puisqu'il avait été pris, lui), et le pétage de plomb une fois à l'intérieur de celui-ci.

Chapitre II : La fac ! Aaaah ... c'est formidablement grand et mal organisé. Ah, l'amphi E. Je m'installe, soulagée de la brieveté de mon errance. Tiens c'est curieux, pourquoi ils parlent tous de licences de langues ? Vérifions donc ... ah non tout est normal, l'amphi E est bien pour les licences de langues ... mais aux dernières nouvelles, j'étais pas inscrite en lettres modernes moi au fait ? Et merde. En route pour l'amphi C, qui est, pour un étudiant qui se pointe à la fac pour la première fois, le plus introuvable des introuvables. Tiens, des étudiants en galère : "vous cherchez pas l'amphi C par hasard ?" "Si si". Faisons route ensemble, ce sera plus convivial. 2h plus tard, la réunion n'a servi strictement à rien si ce n'est nous embrouiller 10 fois plus. En route vers le forum aux options : des étudiants à perte de vue + une queue impressionante devant le panneau ITALIEN = fuite ! Tant pis pour les conséquences, jme démerderai ...
Un concours et une journée de cours de ratés plus tard, je me décide finalement à faire mon emploi du temps ... putain mais ils font comment ceux qui ont pas internet pour se démerder à la fac ??? Et je les trouve où les horaires des options de langue ? Et comment ça il faut que je choisisse UN SEUL COURS parmis "le lyrisme à partir de la poésie romantique", "les romans de la folie", "l'évolution du genre théâtral à partir du XIXème", "le poème en prose", "illusion et mensonge au théâtre" ?? C'est pas possible, c'est tout ce qui m'interesse, je choisis tout là, je m'en fiche royalement des cours du genre linguistique, langue française, etc ...  pourquoi je peux pas faire que de la littérature ? Je suis pas en lettres pour apprendre l'alphabet phonétique, merde ! Je choisis finalement "les romans de la folie", qui est, par élimination, la chose qui m'interesse le moins directement et que je peux par conséquent découvrir, au lieu d'approfondir quelque chose qui me passionne, c'est à dire tout le reste ... humpf. Bon, j'ai déjà manqué le premier cours. Nous sommes cinq à attendre devant la salle du 2ème. Une demi heure après, sans avoir échangé un mot avec les autres , je finis par balancer dans leur conversation "on va continuer d'attendre pour rien encore longtemps ?" Brouhaha général (si, si, rien qu'avec 5 personnes). Devant leur immobilisme latent, je lance que moi jme barre, et execute cette sentence. Surprise : tout le monde me suit, et me parle ... merde, ils avaient besoin d'un leader ou quoi ? Bon, et bien va pour Perceval en leader, après je garantie rien ...  Une heure plus tard, ça y est, j'ai un ami. Il a monté 3 étages avec moi pour trouver les horaires d'italien et m'a fait découvrir une salle merveilleuse où le café coule à flot ... et quel café !

N'ayant bien entendu pas internet à Aix pour le moment, j'ai rédigé ceci la semaine dernière. Nous passerons donc à la semaine 2 prochainement :

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16 septembre 2007

Vague impression qu'une nouvelle

Vague impression qu'une nouvelle vie/départ/existence s'amorce. Et pourtant les cartons ne s'amoncellent pas encore. Les répétitions outrancière du monologue du concours non plus. Pas plus que le remplissage des dossiers d'inscription. Un bail de signé pourtant ! Il y a du progrès à l'horizon ... et puis histoire de marquer son territoire dès le premier jour, vas-y que je te casse la clef dans la serrure ! c'est pas comme si elle coûtait 20 euros et qu'on l'avait faite refaire heu... une heure avant ? Une vendetta est en route contre "clef-minute" le fourbe. Notre vengeance sera terrible, voire sanglante. Et comme dit l'homme "le cocktail molotov, il y a que ça de vrai dans la vie.
En parlant de lui, c'est pas qu'il a abusé mais presque. En effacant lui-même le dossier de ma boîte e-mail contenant la correspondance funeste entretenue avec le fourbe (pas "clef-minute", l'autre, l'ingrat, le traître, l'ancien amant qui a fait maaaaaaal) que je devais certes, effacer (voire "avoir effacé") depuis longtemps, il m'en a fait une belle ! Non pas que je gardais cette putain de correspondance afin de replonger dans les souvenirs d'une liaison douloureuse, chaque fois que nostalgie me prenait, non, ça j'arrive à le controler maintenant que je suis une grande fille plus tellement maso, mais simplement pour ... l'avoir. Parce que j'aime pas jeter. Même les vieilleries inutiles. SURTOUT les vieilleries inutiles. Parce que la vieillerie inutile n'a pas toujours été vieille et inutile. Elle a eu son heure de gloire, elle a compté à un moment où à un autre et par conséquent elle doit être conservée, comme une relique sacrée, ou simple souvenir des jours heureux ou malheureux. Peut-être que d'un certain côté, garder toutes ces choses qui ne servent plus à rien nous donnent l'impression de vivre, ou du moins d'avoir vécu. D'avoir ressenti, à un moment ou un autre, et bien entendu d'avoir aimé et pourquoi pas haïe

J'entre dans une nouvelle ère de ma vie, la peur et l'excitation au ventre, mais avant d'y entrer pleinement j'ai besoin d'enterrer l'autre, en me remémorant, plus ou moins volontairement d'ailleurs, ce qui a fait l'ancienne, les periodes que j'ai traversé, les personnes avec qui j'ai partagé, ou qui inversement m'ont détruite, et que je ne reverrai plus ou alors pas de sitôt.
Tout ça pour dire qu'il n'aurait pas dû supprimer lui-même cette correspondance. C'était à moi de le faire ou de ne pas le faire. Et justement, aujourd'hui, j'avais envie de la relire.

laying_conte

(Je sais plus d'où vient l'image ... désolée pour l'artiste, j'aurais mis un lien sinon )

13 septembre 2007

Ne mérite même pas de titre

Bien. Il paraît qu'il faut bien commencer par quelque part, alors commençons donc ...

Bien sur foule d'idées de choses à écrire qui me trottent dans la cervelle depuis quelques semaines, mais pas le temps et puis pc traditionnel (c'est à dire ancestral) décide de mourir, par conséquent ... nada. C'est donc avec un nouveau joujou prénommé Asus ( Asus ? Disons plutôt Hector, ça lui va mieux), valeureux guerrier portable, que j'attaque ... mais par où ? Nulle part ? C'est pas faux ...

Disons que ces quelques lignes inutiles sont une intro au merdier qui va suivre.

Et puis non

Merdier attendra

Je préfère replonger dans mon bouquin, on creusera plus tard (disons qu'il est tard et que dodo, etc ... si ça peut être considéré comme une excuse valable !) Bah, j'ai déjà fait le premier pas. Et puis c'était une occasion d'étrenner joujou Hector. Adios ! Prêtresses d'Avalon, j'accoure ...

ps : qu'est-ce que c'est chiant un pc portable sans souris ! (ah tiens il paraît que ça existe plus les souris à roulette ... quelle chance ! Je détiens une antiquité !)

23 août 2007

Présentation

Un brouhaha s'égare entre les fauteuils tendus de velours rouge. Quelques bribes de fumées voluptueuse s'envolent vers les projecteurs avant que le noir se fasse. La comédienne s'avance timidement dans l'obscurité pendant que la lumière se rallume. Elle ne bouge pas. Que dira-t-elle ?

Sur la scène du théâtre d'Azilis dansent les ombres de nos idées, les murmures épars de nos sentiments jaillissent impudemment de sa gorge sèche, ses borborygmes deviennent plus claires et plus intenses. Elle parle enfin. Que dit-elle ?

Paragraphes incohérents ou grande tirade, bribes d'auteurs inconnus, essais ou grands classiques, tragédie ou comédie, entre platitude insipide du quotidien et délires surréalistes de la passion, elle danse, elle joue, elle est. A vous de déterminer si le spectacle vous sied ...

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