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LE THEATRE D'AZILIS
LE THEATRE D'AZILIS
  • " On dit souvent que la vie est une scène de théâtre. Mais de toute évidence la pièce n'a pas été répétée et les comédiens ne connaissent pas leur texte. Voilà peut-être pourquoi on a du mal à définir si c'est une tragédie ou une comédie ... "
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LE THEATRE D'AZILIS
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2 mai 2008

Bilan

Je me rend compte petit à petit de l'inutilité flagrante de cette année passée à Aix. Rien de ce que j'avais escompté ne s'est déroulé, pas d'effervescence théâtrale, pas ou peu d'amis. Rien de palpitant et pourtant, peut-être le principal est en train d'arriver devant mes yeux : Une putain de conscience de ce qu'est la vie. J'ai passé un palier, je m'en rend compte, sans avoir pourtant rien fait ou presque. Sans rien faire de particulier, j'avance petit à petit, me construit sans en avoir l'air, découvre peu à peu qui je suis. Des choses qui changent, d'autres qui paraissent immuables : ma timidité et par là mon manque d'ouverture, contre lesquels je sais être capable de lutter, si je le veux. Mais mon pessimisme et ma fatalité, cette incroyable lucidité que je dois maintenant accepter comme faisant intégralement partie de moi. La sensation qu'une page est vraiment en train de se tourner : que je suis capable de vivre sans victor et que surtout, il le faut si je veux avancer par moi même et vivre la vie que je désire. Avoir mis 6 mois à assumer ma nouvelle relation et à avoir confiance en elle. Et confiance en moi. Oui mais seulement voilà, avancer implique laisser des choses derrière soi, des choses qui ont été très importantes. Des personnes qui ont compté énormément - et continuent de compter - qu'on doit laisser partir, ou laisser derrière soi. Sans pouvoir l'accepter, car une partie de moi s'en va avec elles. Il faut pourtant se résigner et se dire que la vie c'est comme ça, des gens qui passent et qui comptent un temps, puis s'en vont et sont remplacés par d'autres ... Sauf que prendre conscience de ça, ça fait mal. Même si a priori c'est positif, puisque toutes les personnes qu'on rencontre au cours de nos vie comptent d'une manière ou d'une autre, nous aident à nous construire, nous ne sommes qu'une terre malléable, un bête morceau d'argile façonné peu à peu par différentes personnes ... mais certaines façonnent plus que d'autres, et dans un aéroport ou une gare chacune emporte une partie de moi dans ses bagages, et je dois partir, rentrer dans ma vie comme si de rien n'était, avec ces morceaux qui manquent et qu'il faudra essayer de remplacer, même si l'envie n'y est pas. Et ce goût amère dans la bouche ... cette chanson qui tourne en boucle, ce douloureux refrain de ma conscience qui répète inlassablement "la vie, c'est comme ça, parfois ça fait mal, et pourtant il faut l'accepter". Oui bien sur, autant que tu veux ... mais quand on a tendance à être nostalgique et à ne pas pouvoir jeter les vieilles choses, quand les souvenirs nous envahissent et sont présent dans chaque recoin de la ville, chaque parcelle de la maison, chaque objet même le plus infime ... comment vivre avec sa mémoire ... comment faire ?

On pleure un bon coup et on continue. Parce que de toute façon, on a pas le choix ...

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Commentaires
M
youuuuuhouuuuu !<br /> <br /> on a plein de choses a ce dire !! j'ai une nouvelle passion pour certains bouquins mais on ne peut pas dire que ça passionne la chérie, alors j'ai de suite pensé a toi ^^<br /> <br /> J'ai au cuer un messagier<br /> D'amour, courtois et joli,<br /> Qi me fait esleechïer.<br /> Chascun jour parole a mi<br /> Et me dist que je vaintrai<br /> Medisans et reqerrai.<br /> <br /> <br /> A +++
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